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Alzheimer : appréhender la maladie et soutenir ses proches

28 Juil, 2021 | Le quotidien des seniors

En France, plus d’un million de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée et 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. En 2020, on estime qu’1 français sur 4, âgé de plus de 65 ans, sera touché par ce fléau. Des chiffres amenés à encore croître ces prochaines années, d’où l’importance de sensibiliser les publics aux symptômes et signaux d’alerte.

Maladie d’Alzheimer, des symptômes qui tardent à apparaître

La maladie d’Alzheimer, dont les signes cliniques se manifestent parfois tardivement, se traduit par une altération de la mémoire récente puis plus ancienne, de la pensée abstraite (difficulté à définir des mots et des concepts) et du langage.

Peu à peu, la personne malade perd sa capacité à réaliser une activité motrice (s’habiller, se déshabiller…) ou se trouve dans l’impossibilité d’identifier des personnes et des objets. L’identité des personnes malades, leur autonomie et leur vie sociale en sont ainsi affectées. Il en résulte une double souffrance : celle de la personne malade, qui développe des symptômes d’anxiété et de dépression, mais celle aussi de son entourage (les aidants).

Aidants : comment soutenir les malades d’Alzheimer ?

Pour soutenir les malades, un éventail d’actions peut être mené. Il existe de nombreuses formations pour les aidants familiaux partout en France, via les antennes régionales de France Alzheimer par exemple.

Des activités thérapeutiques

Une multitude d’approches non-médicamenteuses se développent tout particulièrement dans le cadre de pathologies telles que la maladie d’Alzheimer, entre autres :

  • L’art thérapie, qui permet d’exploiter les possibilités créatives de la personne et l’aide à communiquer, à exprimer ses émotions ou son ressenti, par le biais d’activités comme la peinture, la sculpture, la poterie, le modelage, le dessin…
  • La musicothérapie: le chant ou la musique sont utilisés pour rétablir les facultés d’expression, établir une communication, restaurer la confiance et l’estime de soi…
  • Les jardins thérapeutiques, qui visent à améliorer le bien-être et les fonctions cognitives de leurs usagers.
  • La zoothérapie ou « médiation par l’animal », qui fait intervenir des animaux afin de procurer aux patients différentes stimulations.

La technologie au service d’Alzheimer

De nombreux acteurs de la santé connectée tentent par ailleurs d’apporter des solutions aux personnes atteintes de démence ou de pathologies telles qu’Alzheimer, mais également à leurs aidants. On citera par exemple la réalité virtuelle, les lunettes connectées, les applications pour aider les professionnels de santé dans le diagnostic, les piluliers connectés, les applications de stimulation de mémoire, les jeux vidéo à stimulation neuronale, les dispositifs de géolocalisation, les balises GPS, les technologies de détection automatique de chutes.

En effet, si on ne peut pas enrayer totalement la maladie, il est possible de faciliter la vie des malades et de leur entourage. La technologie se présente alors comme un moyen simple à déployer et peu onéreux pour répondre à ce besoin. Les montres de détection d’égarement, à l’instar de la Zembro Plus, permettent par exemple aux soignants et à la famille de rester connectés à chaque instant avec la personne qui la porte et d’intervenir en cas de besoin d’assistance.

Aidants : comment communiquer avec une personne atteinte d’Alzheimer ?

La communication avec un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut progressivement devenir compliquée à cause de multiples facteurs comme les problèmes de mémoire, de raisonnement, de langage ou encore les troubles du comportement. Voici quelques conseils pour communiquer efficacement.

1- Engager la conversation

Il est possible que votre proche souffre d’apathie, c’est-à-dire une perte d’initiative qui fait qu’il a du mal à démarrer une activité comme discuter mais une fois démarrée, il peut être très heureux de la poursuivre.

2- Privilégier les conversations courtes

Préférez des échanges courts mais réguliers à de longues conversations. Utilisez des phrases simples, courtes et avec une seule idée. Votre proche qui a des problèmes à retenir trop d’informations pourra suivre la conversation plus facilement.

3- Joindre le geste à la parole

Si votre proche a désormais du mal à trouver des mots, lui montrer de quoi on parle facilitera sa compréhension de la conversation.

4- Adapter son élocution

Articulez et parlez lentement le temps de lui laisser le temps d’intégrer l’information afin de mieux la comprendre.

5- Utiliser des mots familiers

Privilégiez les mots fréquents à des mots qu’il emploie peu et dont le sens pourrait désormais être perdu.

6- Favoriser l’écoute active

Assurez-vous que votre proche écoute et comprend ce que vous dites en privilégiant les contacts visuels. Si ce n’est pas le cas, il ne pourra pas se souvenir de ce que vous avez dit.

7- Penser positif et faire attention à son langage corporel

Privilégiez les phrases à tournure positive qui sont plus simples à comprendre. Votre proche pourra parfois comprendre votre langage corporel plus facilement que votre langage verbal et voir votre colère par exemple sans en comprendre les raisons.

Diagnostiquer la maladie dès les premiers signes…

Si aucun médicament ne permet à ce jour de guérir les patients, un diagnostic dès les premiers signes est indispensable. Il permet en effet de mettre en place un parcours de soins et d’accompagnement adapté, avec des interventions visant le maintien d’une autonomie fonctionnelle des personnes, leur bien-être ainsi que le soutien de l’entourage dans son rôle d’aidant.

En effet, présentant au départ des déficits cognitifs légers, à l’instar de trous de mémoire, le patient expérimente par la suite des troubles plus sévères comme, par exemple, des difficultés à raisonner, à parler ou encore à effectuer des tâches quotidiennes, jusqu’à perdre totalement son autonomie.

Tout au long du suivi, les professionnels doivent donc veiller à l’entourage et à la charge que représentent la vie auprès d’une personne vivant avec un trouble cognitif évolutif. Les aidants doivent être soutenus, accompagnés et aidés, au même titre que les patients. Le médecin traitant a un rôle majeur dans le conseil aux familles, dans la compréhension de la maladie et dans la préservation de leur état de santé.

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