Quel que soit l’âge, la mémoire est un processus intellectuel très sophistiqué. Que l’on soit étudiant ou senior, la mémoire est soumise à l’influence de nombreux facteurs physiologiques, psychologiques et sociaux. En vieillissant, l’influence de ces facteurs est encore plus grande.
La performance mnésique est alors étroitement imbriquée à certaines variables, mais le statut physiologique ne constitue qu’un élément parmi d’autres. Voici quelques éclaircissements de Tous en Tandem, se basant sur des études et paroles de professionnels.
Des « défaillances » de mémoire à tout âge !
Les étudiants aussi concernés !
S’il est courant d’associer (à tord) les défaillances de mémoire au vieillissement, il s’agit pourtant d’un problème assez récurrent chez la jeune génération, et notamment chez les étudiants.
Certains facteurs environnementaux peuvent accélérer le processus : consommation excessive de tabac, d’alcool, insuffisance de sommeil, mauvaises habitudes alimentaires… En effet, ces situations constituent de mauvaises habitudes qui limitent les cellules du cerveau et détruisent vos capacités.
Faites travailler vos neurones !
Heureusement, la mémoire se retrouve en se travaillant. Vous pouvez vous adonner à quelques exercices sportifs et à des étirements.
Et oui, nous vous en parlions dans cet article : l’exercice n’est pas seulement bon pour votre corps. Il est aussi efficace pour « réveiller votre cerveau » !
En effet, les activités physiques contribuent au contrôle des niveaux de diffusion de sucre dans le sang et assurent indirectement à votre cerveau un meilleur fonctionnement.
Mémoire chez les étudiants : attention au stress !
Par ailleurs, le stress chez les étudiants a un impact important sur leurs performances scolaires et sur leur vie en général.
En outre, d’après Harvard Health, si le stress se maintient pendant une longue période, il entraîne une dégradation de la santé à long terme.
Il pourrait aussi entraîner des réactions disproportionnées, réduire la motivation et l’activité de manière globale, compromettre la réussite dans les études et même conduire à des pertes de mémoire.
En effet, la Clinique Mayo a précisé que des troubles émotionnels (comme le stress et l’anxiété) pouvaient provoquer des pertes de mémoire, de la confusion ou des difficultés de concentration.
L’importance de la confiance en soi
Les personnes âgées qui pensent que leur mémoire est inévitablement sujette au déclin pour cause de vieillissement biologique perdent souvent confiance dans leurs aptitudes à mémoriser. Elles interprètent alors chaque oubli sans importance comme le signe avant-coureur d’une diminution de leurs capacités.
Toutefois, si ces aînés admettent qu’il est possible de maintenir, voire dans certains cas d’améliorer leur mémoire jusqu’à un âge avancé, peut s’installer une dynamique vertueuse autour des notions de motivation, d’efficacité et d’effort !
» Ce qui compte avant tout, c’est de maintenir le plus longtemps possible une bonne flexibilité intellectuelle, c’est-à-dire l’aptitude à se servir de toutes les approches pour venir à bout d’un problème. Les animations Tous en Tandem répondent à cet objectif en proposant un environnement dynamique, riche en stimuli et bienveillant, pour entretenir et solliciter les fonctions cognitives. «
Alexandra de Saivre, Fondatrice de Tous en Tandem
Zoom sur l’intelligence cristallisée
Différente de la mémoire, l’intelligence cristallisée est la résultante des interactions de l’intelligence fluide avec l’environnement. Fruit de l’expérience et des connaissances acquises au cours de la vie, elle croît progressivement avec les années et décline très tardivement, car plus liée aux influences culturelles et éducatives qu’au fonctionnement biologique.
A titre d’exemple, on constate que le vocabulaire d’un étudiant de 22 ans est de 2 000 mots contre 6 000 chez une personne âgée de 60 ans ou plus. Quant à la culture générale, c’est également grâce à l’intelligence cristallisée que les seniors sont souvent plus performants que les jeunes générations. En outre, l’activité littéraire étant fortement tributaire de la mémoire cristallisée, elle permet habituellement de se maintenir à un niveau de performance élevé jusqu’à un âge avancé.
En d’autres termes, en accumulant tout au long de la vie connaissances et expériences, il serait donc possible de compenser longtemps le déclin des aptitudes cognitives (source : le nouveau guide du bien-vieillir).
Des méthodes pour améliorer les performances cognitives
Les performances cognitives sont les fonctions qui nous permettent de comprendre et d’agir sur notre environnement. Elles regroupent bien sûr la mémoire, mais aussi le langage, les fonctions intellectuelles, la perception sensorielle et la motricité gestuelle.
Les chercheurs de la fondation MacArthur aux États-Unis et de l’institut Max Planck à Berlin, ainsi que d’autres équipes scientifiques à travers le globe, ont montré que, jusqu’à un âge avancé, une personne dénuée de maladies graves pouvait, grâce à des entraînements spécifiques, améliorer sa mémoire et ses autres fonctions cognitives.
Toutes les méthodes proposées reposent sur des entraînements spécifiques à base d’exercices pratiques et de conseils en stratégies destinés à optimiser le fonctionnement intellectuel.
Ces techniques sont presque toujours associées à une prise en charge psychologique et sociale, car, comme expliqué précédemment, en vieillissant, la diminution des performances intellectuelles est parfois plus une question de confiance et de motivation qu’un déficit du fonctionnement cérébral !
