Actualités

Ateliers culturels, interactifs et intergénérationnels

TÉLÉCHARGER LE LIVRE BLANC SUR L’IMPACT POSITIF DE NOS ATELIERS

Accueil » Le blog » Les objets connectés pour les seniors : danger ou opportunité ?

Les objets connectés pour les seniors : danger ou opportunité ?

26 Avr, 2020 | Le monde d’aujourd’hui

Objets-connectés-Seniors-1

Le secteur des objets connectés est en hyper-croissance et devrait dépasser les 20.5 milliards d’unités d’ici l’an prochain. Si ce marché répond aux besoins des seniors dans une logique de maintien à domicile, avec des produits adaptés et sécurisants, certains ne sont pas de cet avis et considèrent ces nouvelles technologies comme un danger. Explications.

Nouvelles technologies : de nouveaux produits adaptés

A l’apparition d’Internet, les seniors ne se sentaient pas forcément concernés par le sujet, la donne a désormais bien changé ! Loin d’être réfractaires aux nouvelles technologies, les seniors actuels sont même généralement des utilisateurs assidus. D’après le CREDOC, ils seraient près d’un tiers à être inscrits sur les réseaux sociaux.

De plus, aujourd’hui, 42% des plus de 60 ans et 20% des plus de 70 ans possèdent un Smartphone. Côté tablette, ils sont 31% de plus de 60 ans et 20% de plus de 70 ans à en être équipés. Ce nouveau paysage numérique incite les fabricants à adapter leur offre, à simplifier l’utilisation de leurs produits et à mettre l’accent sur l’ergonomie : taille des caractères réglable, boutons simples d’accès, formation et mise en service à domicile, fonctionnalités simplifiées, service d’assistance…

La sécurité des utilisateurs au cœur des débats

La thématique du « Big Data » est régulièrement au cœur des débats et cela ne fait que commencer. En effet, la pratique du « Quantified Self » est particulièrement en vogue : propre aux objets connectés, elle consiste à s’autogérer et à mesurer seul les indicateurs de santé (qualité du sommeil, tension artérielle, consommation de calories…). La question du stockage de données se pose donc, ce qui a d’ailleurs incité la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) à lancer un appel à la prudence en ce qui concerne le partage des données relatives au « Quantified Self », ce à quoi s’ajoutent les problématiques de sécurité intrinsèques aux objets connectés…

Les objets connectés : un rôle positif pour le maintien à domicile

Surveiller notre santé, améliorer notre qualité de vie, favoriser les échanges ou encore contribuer au maintien de notre autonomie… Les services que nous apportent les objets connectés sont pourtant nombreux. D’ailleurs, selon le baromètre établi par l’OCIRP (2017), 78.4% des Français estiment que les objets connectés jouent un rôle positif pour le maintien à domicile.

Les technologies domotiques, robotiques et de téléassistance permettent par exemple d’assurer la sécurité de leurs utilisateurs, d’accentuer leur confort ou encore de les rassurer. Ces derniers font désormais partie de notre quotidien : 23% des Français en possèdent déjà une (source : IAB France/Médiamétrie) et 12% en possèdent plusieurs.

C’est un fait, les objets connectés apportent divers services aux aînés et participent au bien-vieillir en :

  • Facilitant la communication aidant-aidé par des dispositifs de suivi à distance
  • Assistant les aînés au quotidien (rappel de prise de médicaments, capteurs de détection de chute, géolocalisation d’objets ou de personnes…)
  • Permettant un meilleur suivi de la santé (pèse-personne intelligent, montre connectée…)
  • Incitant à la pratique d’activités physiques en assurant un suivi des progrès
  • Anticipant les risques et l’entrée en dépendance par une analyse prédictive
  • Renforçant les liens intergénérationnels et en facilitant la communication avec les autres générations.

Ne pas laisser de côté l’humain

Bien qu’utiles, les objets connectés ne doivent jamais être privilégiés au détriment de l’humain. Et c’est là tout l’enjeu. La robotique, la domotique et la e-santé se développent et loin de nous l’idée de ne pas nous en réjouir ! C’est bien évidemment une bonne chose. Cependant, le rôle des professionnels et des proches aidants doit lui-aussi évoluer, pour passer d’une logique d’assistance au quotidien à une logique plus sociale (présence, échanges…).

La communication virtuelle et connectée ne peut remplacer ni compenser la relation face-à-face. « Elle ne peut combler l’impression de solitude et parfois d’isolement ressentis par nos aînés », explique Alexandra de Saivre, Fondatrice de Tous en Tandem.

« Tout Homme pour vivre à besoin de se sentir exister, considérer et pour cela seule la relation humaine, la relation à l’autre peut le permettre. La relation comme échange  physique, la relation comme communication, la relation comme dialogue entre 2 personnes. Mais cette relation ne peut se faire au travers d’écrans virtuels seulement, cette relation a besoin du toucher, du regard, de la sensation pour exister ».

« Avec Tous en Tandem, nous nous employons à défendre ce point de vue, à défendre la relation humaine en petit groupe de 10 à 15, sans pour autant dénigrer les nouvelles technologies. Notre objectif : favoriser des activités culturelles, interactives et intergénérationnelles pour faire travailler les mémoires des aînés, renforcer leur sentiment d’utilité auprès des Tandémiens, booster leur vitalité et ainsi participer à la prévention de l’entrée en dépendance ».

La vie sociale, un maillon essentiel du bien-vieillir, du mieux-vieillir

Il faut le dire et le répéter : avoir une vie sociale contribue à être en bonne santé et à garder le moral au beau fixe ! Ceci est d’ailleurs valable à tout âge, mais principalement une fois l’âge de la retraite atteint.

Bien qu’utiliser les objets connectés soient une bonne chose, pratiquer une activité physique régulière tout comme une activité intellectuelle / cognitive est le meilleur moyen de maintenir ses capacités cognitives au fur et à mesure que l’on avance en âge. Les bénéficiaires des services Tous en Tandem l’ont bien compris : en faisant preuve de curiosité, d’envie d’apprendre à tout âge, on nourrit son esprit et on favorise ainsi une meilleure autonomie !

Vous pourriez aussi aimer

« Grâce à Tous en Tandem j’ai développé mon aisance orale ainsi que ma culture générale dû à tous les ateliers que j’ai animés »

« Grâce à Tous en Tandem j’ai développé mon aisance orale ainsi que ma culture générale dû à tous les ateliers que j’ai animés »

Julie est étudiante en tourisme et a été Tandémienne pendant deux ans. Elle a animé jusqu’à deux ateliers par semaine. Son expérience lui donne une vision juste sur la formation initiale de Tous en Tandem qu’elle a reçue et la réalité du terrain. L'âgisme Les ateliers...

lire plus