La retraite est l’occasion d’enfin finir la lecture de cette pile de livres qui prend la poussière depuis des mois dans votre chambre… Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez pris le temps de lire un livre, en entier ? Si la réponse est « non », il est temps de vous y remettre puisque lire apporte son lot de bénéfices, pour l’esprit, bien sûr, mais surtout pour la santé. On vous explique tout.
Top 4 des effets bénéfiques de la lecture
1. Lire stimule le cerveau
Lire stimule la mémoire, c’est prouvé. Plusieurs études indiquent que la stimulation mentale pourrait ralentir l’évolution de certaines maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou les formes de démence. La raison est simple : garder son cerveau actif l’empêche de perdre ses capacités. En effet, le cerveau est un « muscle », il faut donc le faire travailler via des entraînements pour qu’il reste vigoureux et en bonne santé.
En 2013, une étude relevait aussi que le cerveau des personnes qui lisent décline moins rapidement, elles vivent donc en moyenne plus longtemps : la lecture est donc un excellent stimulant des connections neuronales et de l’activité globale du cerveau.
Pour redonner une certaine vitalité à votre cerveau, vous pouvez également capitaliser sur les jeux qui stimulent l’intellect, comme les puzzles ou les échecs, particulièrement bénéfiques à la santé. Tous en Tandem vous propose aussi des ateliers culturels interactifs et ludiques animés par des étudiants, les Tandémiens …son offre favorise la transmission et le partage intergénérationnels et stimule les fonctions cognitives grâce à un parcours pédagogique riche et novateur.
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2. Lire améliore l’attention et la concentration
De nos jours, notre capacité à nous concentrer est mise à mal. Lorsque nous lisons un livre, nous nous focalisons sur une « tâche », a contrario de d’habitude, toute notre attention étant dirigée vers l’intrigue du livre. Vous pourriez être surpris de l’effet positif que cela peut avoir sur votre niveau de concentration !
3. Lire diminue le stress
La lecture est également un bon remède contre le stress ou l’anxiété, tout simplement car ce loisir nous distrait et nous détend. Lire nous permet aussi de penser et de ressentir les choses de façon différente, selon Keith Oatley, docteur en psychologie appliquée : « Vous abandonnez certaines de vos habitudes et pensées, et cela permet de se projeter dans une personne différente dans des circonstances que vous auriez pu ne jamais rencontrer », c’est d’ailleurs ce que l’on appelle la « transportation ».
4. Lire améliore les relations sociales
Lorsque nous lisons, nous remplissons notre cerveau de nouvelles informations et de nouvelles connaissances, en résultent de meilleures interactions sociales avec notre entourage.
Keith Oatley a montré que les plus grands lecteurs et lectrices sont aussi ceux et celles qui marquent le plus de points aux tests d’empathie et d’habilité sociale. Il a démontré que la corrélation se faisait dans le sens de la lecture de fiction vers l’empathie, et non des personnes empathiques qui auraient plus tendance à apprécier la lecture.
La lecture crée un réel sentiment d’appartenance
Melanie Green et ses collègues de l’université de Buffalo ont quant à eux cherché à comprendre le sentiment d’appartenance provoqué par la lecture.
Ils ont notamment fait ressortir le fait que les lecteurs ressentent rapidement un sentiment d’appartenance au monde des personnages et éprouvent même des sentiments de satisfaction et de joie similaires à ceux ressentis lors d’interactions sociales réelles. Ce point est particulièrement important pour les seniors puisque cela renforce leur sentiment d’utilité sociale, participe à la lutte contre l’isolement et au développement des liens sociaux.
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« Créer sa vieillesse », un nouvel opus Old’up à découvrir !
Portée par l’association du même nom, la collection de livres Old’Up s’adresse aux « plus si jeunes, mais pas si vieux », qui veulent donner du sens à l’allongement de leur vie et « inventer leur vieillesse ». Elle est également destinée à tous leurs proches et comprend plusieurs ouvrages liés à ces thématiques. Parcours individuels ou collectifs, approches philosophiques, psychanalytiques, sociales et politiques nourrissent cette toute jeune collection qui répond à un seul mot d’ordre « les vieux debout ».
Le dernier opus « Créer sa vieillesse », de Paule Giron, ancienne journaliste de 89 ans, est disponible depuis le 7 novembre et à découvrir sans tarder. Celle-ci tisse son propos pour cerner une question essentielle : comment créer sa vieillesse ? Comment l’inventer ? Au fil de sa plume, l’auteure nous invite à la suivre à mesure qu’elle dresse les contours de son expérience de l’âge. Pour elle, vieillir, ça n’est pas se définir par son passé ou ressasser : c’est prendre en compte autant ce qu’il y a derrière nous, que ce qu’il y a devant. En un mot : la vieillesse, c’est tout, sauf ce que l’on en dit.
