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Perte d’autonomie des personnes âgées à domicile : des disparités départementales

3 Sep, 2021 | Le quotidien des seniors

La DRESS vient de se pencher sur le sujet de la perte d’autonomie des personnes âgées à domicile, en menant une étude comparative entre les différents départements français (à l’exception de Mayotte) et en se basant sur l’enquête Vie quotidienne et santé (VQS) réalisée en 2014. On remarque que dans l’Ouest de la France jusqu’aux départements de l’Ouest de l’Ile-de-France, les prévalences de la perte d’autonomie à domicile sont faibles. A contrario, les départements ultra-marins, le nord et le nord-est de la France, et une grande partie de la moitié sud de la France combinent de fortes prévalences de la perte d’autonomie à domicile et un fort recours à l’aide. Explications.

> Consulter l’étude dans son intégralité

Perte d’autonomie des aînés : une grande disparité entre les territoires

L’enquête fait ressortir une très grande disparité entre les départements. En effet, dans son résumé, l’étude explique qu’en Bretagne, dans les Pays de la Loire, et le Centre-Val de Loire, mais également dans les départements de l’Ouest de l’Ile-de-France, les prévalences de la perte d’autonomie à domicile sont faibles. Elles s’accompagnent d’un faible recours à l’aide professionnelle et de l’entourage. Les habitants les plus âgés de ces départements ont également un état général de santé meilleur que la moyenne.

À l’inverse, les départements ultra-marins, le nord et le nord-est de la France, et une grande partie de la moitié sud de la France combinent de fortes prévalences de la perte d’autonomie à domicile et un fort recours à l’aide. Les limitations cognitives sont plus fréquentes dans les départements du sud, alors que les prévalences des limitations physiques sont plus élevées dans le nord et le nord-est de la France.

Des disparités d’aides et de soins

Si en Île‐de‐France et dans l’Ouest, les seniors déclarent moins de difficultés (limitation fonctionnelle physique et cognitive et limitation générale d’activité) et peu de recours aux aides humaines (professionnelle ou de l’entourage), d’autres départements, constituant un second groupe marquant, ont, au contraire, des prévalences élevées et ce pour la majorité des indicateurs.

C’est le cas des départements des DOM, qui se caractérisent par des situations singulières, à la fois en termes des caractéristiques socio-démographiques des populations qu’en termes d’offre de services à destination des personnes âgées. Ainsi, le nombre de places en EHPA est très faible : entre 40,8 (La Réunion) et 79,6 (Guyane) places pour 1 000 personnes âgées de 75 ans ou plus, soit deux à trois fois plus faible qu’en Métropole (122,9 ‰).

Lire aussi : Vieillissement : le rapport Libault désormais aux mains du Gouvernement

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